Les pop-ups à l’ouverture d’un site web pourrissent l’expérience utilisateur et font fuir les visiteurs. Comment obtenir les résultats souhaités avec des techniques moins agressives et plus efficaces ?
LA BRUTE
Imaginez-vous la scène suivante. On vous a parlé d’un bon resto et vous vous pointez un beau jour pour le découvrir. Vous êtes devant la porte et là, un gugusse vient vous hurler au visage :
TU VEUX BIEN AIMER MA PAGE FACEBOOK ?
ou
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Ben non, mon gars. Je n’ai même pas envie d’aller goûter ta cuisine et je vais plutôt faire un tour au resto d’en face pour t’apprendre le savoir-vivre.
La pop-up agressive à l’ouverture d’un site produit le même effet. Si vous allez sur le site de l’Elysée, une pop-up vous suggère d’aimer la page Facebook. Je sais bien que son pensionnaire est en manque d’amour mais quand même.
Pour accéder à son contenu, le site web vous impose de fermer cet pop-up intrusive et en aucun cas informative. Pourquoi ériger une barrière entre le visiteur et un contenu qu’on se donne tant de peine à produire et à mettre à jour ?
Même des blogs de qualité que je lis et apprécie se prêtent à ce jeu ridicule. Le ptidigital vous fait même subir la double peine. La pop-up vous propose également de liker la page Facebook mais y ajoute la promotion pour sa newsletter.
La coupe est pleine avec le lien sournois « Non merci » qui se substitue au bouton Fermer, comme si cette intrusion donnait envie d’être poli.
LE BON
Finalement, vous avez été dans le resto d’en face. Vous vous êtes régalés, l’addition n’était pas trop salée. Vous commencez même à vous dire que vous pourriez y retourner. Et là, vous savez quoi ? C’est vous qui demandez la carte de visite.
L’alternative aux pop-ups est simple : une expérience utilisateur de qualité + des liens facilement accessibles vers votre page Facebook ou votre newsletter.
Quelques call-to-actions bien placés pourront également stimuler le visiteur.
LE TRUAND
Le resto d’en face pourrait adopter une tactique plus volontariste et ajouter une carte de visite avec l’addition. Associer les deux se discute. Le sommet de l’expérience culinaire n’est pas censé se situer au niveau de l’addition…
Si les pop-ups sont dans votre ADN, réservez-les pour le moment opportun. Il est maintenant assez facile d’associer des actions aux comportements des utilisateurs. Si un visiteur a consulté plusieurs fois votre site, la pop-up quand il quitte le site se défend. La pop-up garde un caractère aggressif, mais sera moins mal vécue.
Conclusion
Testez, évaluez, affinez. Et recommencez :-)