Ergonomie et design sur mobile : les clefs pour réussir une application performante

Tel était l’intitulé alléchant d’une conférence dans le cadre d’Online Expo le 13 juin dernier. Je m’en vais vous la résumer avec ce sens de la synthèse que personne ne m’envie.

4 évolutions récentes

  • Les usages se banalisent : le stade de la découverte est passé pour les smartphones et tablettes, qui font partie de notre quotidien.
  • Les terminaux (ou devices) et plateformes se multiplient : smartphones, tablettes, netbooks, TV connectée, consoles…
  • Les contenus se diversifient : vidéos, images, audio…
  • Les modèles économiques s’affinent : freemium (on ne paie rien au début puis des petites sommes si on veut plus), paymium (pas très clair, on commence par payer un peu puis on repaie encore), publicité…

Le choix des OS (operating systems, pas le squelette)

  • Apple offre un système vertical : un OS, deux types de terminaux (iPad, iPhone), un Appstore, une communauté active. L’avantage est double : un développement facilité et un paiement à l’appli ancré chez les utilisateurs.
  • Android pose davantage de problèmes : 5 masters principaux couvrent 80 % du parc des smartphones, les tests sont donc plus complexes à réaliser.
  • L’alternative du site mobile ou du responsive design est écartée par les orateurs, faute de pouvoir offrir une expérience utilisateur vraiment satisfaisante. Il faudra suivre les promesses de Windows8 qui pourrait apporter des solutions élégantes pour une expérience cross-plateformes.

Et le design dans tout ça ?

Quelques principes intéressants

  • Définir une vision macro : clarifier ses objectifs en une phrase (application definition statement) et s’assurer à chaque étape que cette vision est respectée.
  • Adapter l’expérience au sujet : une appli pour un musée devra être sensuelle alors qu’une appli immobilière devra se concentrer sur les services pratiques : localiser un bien, téléphoner pour prendre rendez-vous et inscrire le rendez-vous dans l’agenda, etc.
  • Respecter les codes, et donc l’utilisateur : éviter les ambiguïtés, ne pas inventer une nouvelle icône pour s’il en existe une largement répandue, éviter toute situation pouvant engendrer une hésitation. La simplicité et l’intuition doivent être vos amies !
Image credit : Cultured Code

Quelques astuces pour réussir son lancement

  • Donner la possibilité de signaler les bugs directement depuis l’appli peut éviter en partie les mauvaises notes et les commentaires négatifs ou au moins les canaliser
  • Choisir un déploiement à la Apple : une première version avec les fonctionnalités de base qui fonctionne parfaitement, même si elles sont moins nombreuses que celles du concurrent. Souvenez-vous, même pas de vidéo sur le 1er iPhone ! puis des améliorations progressives… et bien médiatisées.
  • Intégrer la viralité dans l’appli : l’utilisateur doit avoir un intérêt à la partager et un moyen simple de le faire.

Bref, une conférence avec des intervenants de qualité qui ont réussi le tour de force de tenir une heure sur l’ergonomie et le design sans projeter un seul slide…

Notez cet article

Un commentaire

  1. Merci pour ce rappel complet. J’ajouterais qu’il faut peut être retarder son lancement de quelques jours plutôt que de faire des mises à jour tous les 3 jours. C’est assez pénible je trouve lorsque l’interface change, ou que subitement on est envahi par la pub.

Les commentaires sont fermés, pas moi.