Handicap : 4 règles de base pour rendre vos visuels accessibles

L’accessibilité numérique de vos visuels garantit à toutes les personnes, quel que soit leur handicap, un accès équitable à l’information et aux services. Dans cet article, je vais détailler les bonnes pratiques pour rendre vos visuels accessibles aux personnes en situation de handicap. 

Un environnement plus inclusif est la responsabilité de tous les acteurs du web, dont vous ! Parce que c’est vous, j’ai ajouté les liens vers les règles Opquast pertinentes pour aller plus loin.

1. Utiliser des descriptions alternatives (texte alternatif)

Certains utilisateurs peuvent utiliser des lecteurs d’écran ou des navigateurs textuels pour interagir et utiliser un site Web. Le texte alternatif (ou texte ALT ) doit être utilisé pour décrire les images et autres éléments graphiques afin que les personnes ayant un handicap visuel puissent toujours avoir une idée de ce qui est représenté. Quelques lignes directrices à garder à l’esprit lors de la rédaction de texte ALT :

  • Gardez le texte ALT succinct : le texte décrit l’essentiel de l’image et son contexte, en évitant les termes vagues ou ambigus.
  • Le texte ALT ne doit pas reproduire la légende de l’image (puisque les deux seront lus par le lecteur d’écran).
  • Le texte ALT ne doit pas être utilisé pour des images purement décoratives. Si une image n’a pas de texte ALT, le lecteur d’écran fera l’impasse, réduisant ainsi la charge cognitive pour les utilisateurs.

Règle n° 111 – Chaque image décorative est dotée d’une alternative textuelle appropriée.

2. Ajouter des légendes et des transcriptions

Les personnes sourdes ou malentendantes dépendent des légendes et des transcriptions pour comprendre les informations visuelles ou audio. Lorsque vous partagez des vidéos ou des présentations visuelles, veillez à inclure des sous-titres ou légendes synchronisés pour permettre aux utilisateurs d’accéder au contenu audio.

Petit détail qui a son importance : préférez l’intégration d’un fichier .SRT dans la vidéo plutôt que l’incrustation « en dur » des sous-titres. Vous aurez de meilleures chances qu’il soit lisible dans toutes les conditions d’utilisation et sur les players spécifiques des réseaux sociaux

De même, fournissez des transcriptions pour les images ou les graphiques complexes qui peuvent contenir des informations importantes.

Règle n° 113 – Chaque image porteuse d’information est dotée d’une alternative textuelle appropriée.

Règle n° 116 – Chaque contenu audio et vidéo est accompagné de sa transcription textuelle.

Règle n° 117 – Les vidéos comportent des sous-titres synchronisés.

3. Soigner le contraste des couleurs

Le contraste des couleurs est crucial pour les personnes ayant une déficience visuelle, telles que la basse vision ou la daltonisme. Veillez à choisir des combinaisons de couleurs à fort contraste pour améliorer la lisibilité des visuels. Évitez d’utiliser des combinaisons de couleurs similaires qui pourraient rendre le contenu difficile à distinguer.

Si vous utilisez du texte dans les visuels, choisissez un contraste suffisant par rapport à l’arrière-plan pour garantir la meilleure lisibilité possible.

N’hésitez pas à utiliser un outil comme accessible-colors.com. Il suffit de rentrer la couleur de texte et la couleur de fond pour vérifier le niveau de contraste. Si le contraste est trop faible, l’outil vous propose d’autres options de couleur pour le texte ou l’arrière-plan.

Règle n° 177 – Les contenus sont présentés avec un contraste suffisant par rapport à leur arrière-plan.

4. Vérifier la taille et la lisibilité du texte

En principe, vous éviterez de superposer du texte sur une image, pour que le texte soit pleinement accessible à n’importe qui. Si vous choisissez d’utiliser du texte dans visuel, assurez-vous que le texte est suffisamment grand pour être lu facilement par tous les utilisateurs. Les personnes ayant une déficience visuelle peuvent avoir besoin d’une taille de police plus grande pour une meilleure lisibilité.

Optez des polices simples et claires, évitez les polices fantaisistes et peu lisibles, et vérifiez que le contraste avec l’arrière-plan est suffisant (cf ci-dessus).

Règle n°182 :  Les textes pouvant être mis en forme via des styles ne sont pas remplacés par des images.

Conclusion : accessibilité rime avec inclusion… et référencement naturel

En rendant les visuels accessibles aux personnes en situation de handicap, vous contribuez à créer un environnement numérique plus inclusif et équitable. En suivant les bonnes pratiques mentionnées ci-dessus, vous pouvez améliorer l’expérience en ligne de tous les utilisateurs, quelle que soit leur capacité.

Cerise sur le gâteau, les efforts que vous faites pour soigner l’accessibilité de vos visuels sont récompensés par un meilleur référencement. Les alternatives textuelles sont autant de mots-clés qui permettront de booster l’indexation de vos contenus sur les moteurs de recherche.

C’est pour emporter ?

Résumé des 4 règles de base de l'accessibilité des visuels