« Le site doit être plus moderne… » Une phrase que l’on entend souvent lorsqu’il s’agit de refondre un site web. Pourtant, derrière cette exigence apparemment évidente se cachent des problématiques bien plus complexes. Explorons quelques vérités essentielles pour repenser cette idée reçue.
Personne ne veut d’un site « ringard »
C’est un fait : un site daté donne immédiatement l’impression d’une entreprise qui n’évolue pas. Ce point fait consensus. Mais est-ce une raison suffisante pour en faire une priorité absolue ?
La modernité : un concept flou et subjectif
Que signifie vraiment « moderne » ? Pour certains, c’est un design épuré. Pour d’autres, des animations interactives ou un jeu de couleurs tendance. La vérité, c’est que chacun a sa propre définition. Dès lors, comment atteindre un objectif aussi subjectif ? C’est un peu comme demander à un graphiste de créer un logo « plus beau ». Beau selon quels critères ?
Est-ce que la « modernité » influence réellement l’utilisateur ?
Posez-vous cette question : avez-vous déjà quitté un site dont le contenu vous intéressait, simplement parce qu’il n’était pas assez moderne ? Probablement pas. Prenez l’exemple de Leboncoin il y a dix ans : tout le monde trouvait son interface moche, mais cela ne l’empêchait pas d’être massivement utilisé. Pourquoi ? Parce que son contenu et sa simplicité faisaient la différence.
L’ère des sites web invisibles : un enjeu de contenu
Avec des outils comme Google, Siri ou ChatGPT, le contenu des sites est souvent consommé sans que l’utilisateur visite directement la plateforme. La priorité n’est donc plus de créer un site « joli », mais un site structuré, pertinent et compréhensible par les algorithmes.
Des objectifs SMART pour un site web efficace
Un site web ne se « modernise » pas à l’instinct. Il faut des objectifs SMART :
- Spécifiques
- Mesurables
- Acceptables
- Réalisables
- Temporellement définis
Ce cadre permet de dépasser les notions vagues pour se concentrer sur ce qui compte vraiment.
La qualité web comme science : le travail d’Opquast
Des professionnels comme Elie Sloïm et l’équipe d’Opquast ont révolutionné la qualité web en la transformant en une discipline méthodique. Leur référentiel de 240 bonnes pratiques va bien au-delà des tendances, pour s’appuyer sur des invariants tels que :
- L’accessibilité pour tous les utilisateurs
- La lisibilité des contenus
- Une navigation intuitive
- La protection des données personnelles
- La gestion des erreurs
Ce référentiel offre des points de contrôle clairs et objectifs. Fini les débats interminables, chaque critère peut être évalué de manière mesurable.
Pour conclure, une citation de Baudelaire rappelle que la modernité ne peut être figée dans un modèle unique :
« La modernité, c’est le transitoire, le fugitif, le contingent, la moitié de l’art, dont l’autre moitié est l’éternel et l’immuable. »
Plutôt que de courir après une modernité insaisissable, concentrons-nous sur des fondamentaux intemporels pour des sites web efficaces et durables.