Les experts auto-proclamés ès médias sociaux se multiplient à la vitesse du nombre de tweets par minute. Mais comment distinguer le pro du toquard, comment différencier l’un qui va vous aider à concevoir et développer une stratégie sur les médias sociaux, et l’autre qui se targuera d’un nombre impressionnant d’abonnés sur Twitter pour faire valoir une supposée influence ?
Petite liste de questions à poser à l’expert
- Comment procéderiez-vous pour définir un style, un ton adapté à notre marque ?
- Quelle stratégie de contenus pourriez-vous conseiller ?
- Comment comptez-vous développer une audience et un réseau de relais ?
- Comment élargir la diffusion de nos contenus ?
- Le référencement naturel fait-il partie du périmètre de votre action ?
- Comment allez-vous suivre l’e-réputation de notre organisation ?
- Quelle attitude adopter face aux critiques positives ou négatives ?
- Comment positionner les médias sociaux par rapport à notre site Internet ?
- Est-il pertinent pour nous d’utiliser le contenu généré par les utilisateurs (UGC) ?
- Quelles sont les opportunités offertes par les terminaux mobiles et la localisation ?
- Quelles synergies mettre en oeuvre entre le offline et le online ?
- Quels sont les indicateurs de mesure pertinents ?
- Quels partenariats serait-il opportun d’envisager ?
- Sur qui allez-vous vous appuyer en interne ?
Si vous n’obtenez pas de réponses claires, renvoyez poliment l’usurpateur à ses tweets… Ces quelques questions ne constituent évidemment qu’une étape préliminaire. Que ce soit pour un recrutement ou pour vous faire accompagner par une agence (ou un freelance), voici pour mémoire un cahier des charges pour choisir un expert en médias sociaux.
Et vous, auriez-vous d’autres questions à poser ? d’abord pour enrichir la réflexion, ensuite parce que j’aurais bien voulu titrer 20 questions pour distinguer l’expert en médias sociaux du tocard mais le compte n’y est pas ;) Ah, n’est pas Kriisiis qui veut !
Source : You’re not a social media expert, you’re just another schmuck with a Twitter account.
Le business tournant autour de l’animation sociale recueille bien évidemment son lot de prestataires plus ou moins qualifiés. Cette liste est bien vue!
J’avais effectué un exercice similaire concernant une agence de référencement.
a part les » les créatifs « , auteurs d’articles, musique, photos etc’…. qui nous font partager leur passion, le reste c’est du bla bla , du tchat, voir, ca remplace un bon psy pr certains. Faut pas être dupe et apprendre a discerner, a démasquer gentiment.
Ah tiens, j’ai eu exactement le même type de réflexion / coup de gueule il y a quelques semaines 😀
http://unefilleetdesgeeks.com/2011/05/13/au-fait-cest-quoi-un-community-manager/
« Ainsi, le community management est un outil de communication qui doit être intégré dans une stratégie globale d’entreprise et répondre à des objectifs clairs et définis (autres que juste « on y est juste parce qu’on est obligés« , hein). Parce qu’à force de mettre du community management à toutes les sauces, on risque vraiment d’oublier ce qu’il est vraiment: l’intermédiaire entre les communautés et une marque, et de les considérer tous comme des misérables branleurs à l’heure du web 2.0. »
Merci Charlotte, on est sur la même longueur d’onde ! Très sympa ton blog, y compris sur le design.
Quand on veut faire du Web et qu’on sait rien foutre, on devient expert en réseau sociaux. çà sert à rien, mais comment çà en jette trop.
@Ouraya Que ça fait du bien de lire ce type de commentaire après une dure journée de travail ! Sur la forme, le nombre de fautes d’orthographe et de syntaxe m’inciterait à vous conseiller de vous cantonner aux 140 caractères de Twitter. Sur le fond, je vous invite à lire le contexte dans lequel je cite @Kriisiis : je fais uniquement référence aux titres des billets de son blog qui prennent souvent la forme de listes. Il ne s’agit nullement de remettre en cause ses compétences ou de l’assimiler à un tocard.
A bon lecteur…
Arrivé là où il est? C’est-à-dire, où ça?
Un blog et des tweets… Wouah
Je pense que vous n’avez pas tord sur certain point, notamment sur le fais que certaine personne on trop tendance à s’avancer sur des sujets qu’il ne maitrise pas.
Par contre, votre propos diffamatoire à l’égard de Kriisiis est clairement immature.
Que vous le pensiez c’est une chose, mais de l’afficher publiquement sans aucun argument c’est pour moi de la provocation gratuite et un acte de grande lâcheté.
Un propos qui laisse à penser une certaine jalousie à son égard.
Vous critiquez le fais que certain se vente de détenir un savoir qu’ils n’ont pas. Pourtant, vous faites exactement la même chose en vous positionnant comme une personne détentrice du savoir nécessaire permettant de juger qui est expert et qui ne l’est pas. (cf. Kriisiis).
Personnellement, je pense que chacun est intéressant à son niveau. Si Kriisiis est arrivé là où il est, c’est que ces propos ont été appréciés par un groupe de personne.
A bonne entendeur 😀
Moi ca me fait surtout penser à @alexitauzin sur twitter…
Pas d’articles, que des stats ou des traductions, et un air de policier constant… #blaireau
Par contre maintenant quand on tape Kriisiis Tocard sur google on tombe sur cette article, ça va être bon pour la e-réputation de notre ami …
Et c’est vrai que c’est bête de citer une personne qui a bien géré sa réputation mais qui n’a finalement jamais rien prouvé en terme de stratégie
Article pertinent mais pour le coup … bon j’aurais voulu le troller mais ça ne se fait pas il paraît …
Cet article m’a de suite évoqué une personne:
DJIVAN MINASSIAN !!!
😉
semi -tocarde est d’accord avec la perchée.
Je retourne tweeter mon café.
Sinon c’est un bon article 🙂
@Céline: +1
Intéressant et assez vrai. Bonnes questions
Je complèterais bien en disant que l’expert est aussi (ensuite) celui qui pose les bonnes questions à son client / responsable à son tour. La bonne exécution de son travail dépend grandement de la qualité des réponses (donc du degré de compréhension des enjeux) aux questions de « l’expert ».
La liste de questions est pleine de bon sens. Merci
En même temps, ce genre d’article permet aussi à une entreprise de se poser les bonnes questions avant de les poser à un candidat ou à une agence.
Donc effectivement, la grande majorité des entreprises (quelle que soit leur taille) n’ont pas la maturité suffisante pour gérer cette ressource mais ce genre d’article peut largement y contribuer.
Par ailleurs, cela fera peut-être aussi réfléchir les apprentis sorciers du web 2.0 avant de prétendre à quoi que ce soit !
Totalement d’accord avec le propos du billet, ayant été pour ma part (pour éclairer différemment les choses dites dans le billet) victime à deux ou trois reprises de l’effet « web agency » versus mon approche centrée sur les problématiques du clients : oui c’est assez fou, mais certains clients cèdent aux sirènes d’agences qui ont pignon sur rue mais dont l’expertise n’est pas si… experte. Disons qu’elles plaquent des solutions toutes faites avec une philosophie un peu bisounours du web social : c’est aussi plus simple donc plus rentable…
Cela dit je connais d’autres agences parfaitement professionnelles (avec lesquelles je travaille d’ailleurs en sous-traitance).
Au passage, à la question 9, concernant l’UGC, j’ajouterais : « et si oui, de quelle façon allez-vous le gérer ? »
Je sais pour l’universalité de l’article, je voulais juste repréciser les choses.
Aujourd’hui, il a plein de gens pour écrire de grandes théories sur le calcul du ROI des réseaux sociaux (ou pas, d’ailleurs) et tout un tas d’autres sujets qui présupposent que les entreprises ont déjà une stratégie (je bosse avec des PME pour qui le seuil de rentabilité est le seul indicateur calculé et souvent de manière empirique).
Au final, je me demande si ces spécialistes aux théories super pointues ont des clients, parce que j’ai l’impression qu’ils sont plus nombreux que les clients capables, organisationnellement et financièrement, de faire appel à leurs services 🙂
@Sophie Tu as raison, les questions posées supposent un certain niveau de maturité, qui n’est d’ailleurs pas lié uniquement à la taille de l’entreprise…
J’estime qu’en temps qu’annonceur, j’ai le niveau de maturité suffisant pour repérer les bons ou les moins bons, et les questions posées sont donc adaptées à ce niveau. C’est vrai que le contexte aurait mérité d’être précisé… Cela dit, je ne prétends pas faire des articles universels, juste donner une opinion subjective en fonction de mes connaissances à un instant T.
Si les entreprises doivent monter en maturité, c’est peut-être aussi ce type de billet qui peut leur faire prendre conscience de leurs lacunes et de la nécessité d’envisager des formations (je sens qu’il va falloir que je me tape un billet sur les formations dans le domaine du web 😉
Moi j’men fous j’ai plein de followers ^^ #tasvu
Bon, finalement, ce sera un commentaire, parce que je manque de temps pour un article ‘droit de réponse’.
Je suis tout à fait d’accord avec toi sur le ridicule de ces experts auto-proclamés de 25 ans, tout droit sortis de l’école, qui pense s’improviser Social Media Strategist parce qu’ils ont une communauté d’amis sur Facebook.
Là où je voudrais modérer ton propos par rapport aux questions que tu suggères de poser pour choisir un bon prestataire :
– toutes les entreprises ne sont pas arrivées à la maturité nécessaire pour maîtriser à ce point les réseaux sociaux (la plupart de mes clients ne comprendraient pas les questions, alors imagine les réponses). Les PME qui ont une véritable stratégie sont rares, bien souvent leur management est empirique. De la même manière qu’avant de parler de site internet, il faut déja être capable de définir des cibles et des objectifs, avant de parler de stratégie sur les RS il faut déjà être capable d’en définir une globale…
– les PME ont besoin d’accompagnement et de formation aux réseaux sociaux. Les questions que tu évoques impliquent que la personne qui les pose soit déjà utilisatrice ou en ait au moins saisi les tenants et aboutissants. De la même façon que les PME voulaient un site web sans trop savoir pourquoi en 2000, elles veulent une page Facebook aujourd’hui.
– un prestataire qui saurait répondre avec force références à l’ensemble des questions que tu suggères est un prestataire ‘tip top moumoutte’, qui a déjà rencontré des clients au budget suffisant pour explorer toutes ces pistes. Effectivement, ce sera un excellent prestataire… mais peu de PME pourront se l’offrir.
Enfin, je voudrais répondre au commentaire de Simon… Les clients ne sont pas toujours prêts à mettre le budget nécessaire, à attribuer des ressources en interne, à modifier les process et impliquer les équipes. Sans parler que s’il est presque ‘simple’ de fédérer une communauté pour une grande marque, les PME qui s’adressent à ces ‘petits’ prestataires soit-disant experts n’ont bien souvent pas une activité propice à déchainer l’engouement des foules. Pour autant, ils veulent absolument y aller, et ce serait dommage de les empecher d’explorer l’outil.
Je ne suis pas une experte. Je suis So-vieille-conne, avec mes 15 ans de web dans les pattes, des boulots et des clients passionnants, d’autres moins. Je ne suis pas une spécialiste en RS, j’en fais parce que dans le cadre de mes prestations de conseil et de formation en stratégie et marketing web, mes clients ont besoin d’être accompagnés. Je n’ai pas de gros succès sur les RS, et comme je ne vends pas de CM mais que je forme mes clients à prendre en main eux-mêmes cet aspect, la ‘valeur’ de mes références est intimement liée à leur capacité à les gérer.
Pour autant, je pense pouvoir dire que mes clients sont contents de moi, et que je leur suis utile. La valeur n’attend pas le nombre de fans 😉
Un article intéressant qui amènera surement réflexion à ceux qui s’auto proclame expert 🙂
Un article + long et détaillé en prévision? 🙂
Super article!
Qui entraine une reflexion interessante
J’ajouterais éventuellement une remarque : non seulement, le nombre de followers n’est pas un indicateur, mais à mon sens, il faut se méfier des collectionneurs : je fais un distingo entre le Me-Myself-&-I-Personal-Brand-Manager qui sait bien se vendre, se mettre en avant, entretenir son propre « cercle » et celui qui s’efface en permanence derrière ses clients, justement au profit de leur marque et de la création de notoriété…
Un bien bel article qui a le mérite d’être clair et devrait être lu par tous les clients potentiels néophytes, et dans clients potentiels néophytes, j’inclus les responsables politiques qui, pour leurs commissions, et par manque de connaissance du milieu, vont souvent piocher dans cette partie émergée de l’iceberg, les MM&I Personal Brand Managers, ce qui aboutit et/ou aboutira à des aberrations au niveau des recommandations et autres textes de loi à venir sur Internet.
(j’entends aussi ce discours chez certains clients : « il/elle est très influent sur la blogosphère, donc il est très bon… », l’influence étant liée aux compteurs 😉 )
Je rejoins aussi 4h18 sur la liste non exhaustive des professions dans ce cas 🙂
Bonjour et merci de cet article, ça fait du bien de secouer le cocotier de temps en temps et de prendre un peu de recul par rapport à certaines situations!
Moi aussi je suis assez d’accord avec vous. La communication est un sujet complexe et c’est un vrai métier. Les médias sociaux sont un des outils disponibles pour communiquer. Certes il est très puissant par le phénomène de viralité qu’il peut procurer, mais pour accompagner une organisation, il me semble préférable de maîtriser le sujet dans son ensemble, ce qui permet de mettre en place une stratégie globale solide qui permet de répondre au besoin du client. La créativité et le fait de penser en rupture sera à mon avis un élément différenciant.
En tout cas, une chose est sûre, même s’ils ne sont peut être pas de vrais experts de la com ou du marketing, ces personnes ont un vrai savoir faire pour recruter, animer une communauté et être à l’affût des dernières infos. Donc de très bons relais d’opinions qui connaissent bien comment réagit le réseau.
Pour alimenter la liste des questions :
– Quelles sont vos références et qu’avez-vous réalisé pour chacun de vos clients? (un peu classique mais toujours intéressant)
– comme cela a été dit plus haut, la qualité de la reco fournie suite à une problématique donnée doit aussi donner une indication
Autres pistes : être présent sur les médias sociaux est très, très gourmand en temps, il faut être en veille continue et être très réactif si besoin => il en découle donc les quelques questions suivantes :
– Etes-vous seul? Combien avez-vous d’autres clients en ce moment? De quelle taille?
– Quels outils de tracking utilisez-vous pour écouter ce qui se dit de mon entreprise sur le net?
Voilà, j’espère que cela apportera un peu d’eau au moulin
Bonne soirée
Laurent
Top !
Tu vas pouvoir sortir un « les 12 outils essentiels pour RT plus vite que son ombre et remercier sa communauté fidèle et aimante-jour-après-jour-même-le-dimanche »
Non mais plus sérieusement, j’espère bien que tu vas continuer. On a tous besoin de gens qui osent dire ce genre de choses qui fâchent, par lacheté de ne pas les dire nous même peut être … Donc je le redis : Merci 😀
article tres intéressant
le site est en favori désormais !
@Simon et MVSK 😉 C’est bon de vous lire, attention, ce type de commentaires va m’encourager à continuer le blogging
Très bon article (de la même trempe que celui que je viens de lire sur le blog du modérateur) et qui présente bien les questions qu’un client est en droit de poser à son « expert ». Mais où sont donc les questions de l’expert ? La réponse du berger à la bergère ?
Je suis tout à fait d’accord que le client se doit d’aborder certains points pour vérifier l’expertise de l’agence/freelance qu’il a en face de lui, mais qu’en est-il des questions que ce fameux(faux) expert va lui poser ?
Si j’ai un rendez-vous avec un client, je vais d’abord m’occuper de lui poser des questions pour déterminer son besoin réel afin de voir si je suis en mesure de lui apporter mon expertise et non l’inverse… Les questions du client viennent en général à la suite au cours de l’entretien. Non ? Est-ce que ce n’est pas comme ça qu’on mène un entretien avec son client ?
D’abord, on se présente ensuite on aborde les questions pour savoir où on va et pour finir on laisse le client nous poser toutes les questions qu’il veut.
Après, je dis ça, je dis rien, je suis pas une experte… ;-))
@Simon : c’est parfois traître, comme freelance (je prétends pas avoir la science infuse, je débute), j’ai eu affaire à un client, sur un beau projet, qui ne m’a pas donné les moyens de mettre en place la stratégie validée dans la reco. Dans ce genre de cas, on a beau faire ce qu’on peut, on obtient pas un résultat à la hauteur.
C’est un peu plus complexe que ca au final.
Autre méthode efficace : juger sur pièce. Avec un mec qui se prétend consultant ou une agence, c’est possible. On sélectionne bien une agence media traditionnelle sur sa reco avant même de lui attribuer ou non le contrat.
Autant faire pareil à plus petite échelle (on donne les éléments de base de la marque et d’une problématique, et on voit ce qui vient en reco. le jugement se fait vite comme ca)
haha +1 Simon
@Simon : C’est en effet cette dernière question qui me semble la plus appropriée, suivie de « et ça fait longtemps que vous bossez pour eux ? » Parce qu’on peut tromper 1000 clients une fois mais … on ne peut pas tromper un client 1000 fois 😉
Allez, je vais ajouter une VRAIE question qui va permettre de flinguer rapidement les faux experts : » Qui sont vos clients ? » ET là dans 60à 80% des cas, il y a de quoi LOL bien fort 😉 Entre la page Facebook complétement déserte et les comptes bidons, le tri est vite fait.
Aie, je n’avais pas compris ce sens là de la phrase … c’est pour ça que je l’avais trouvé déplacé.
Autant pour moi !! 😉
@Antoine Je te laisse la responsabilité de tes propos sur Christophe. Si je l’ai cité, ce n’est pas en rapport avec le sujet de l’article, mais plutôt par rapport aux titres des billets. Kriisis s’est fait une spécialité des titres qui marchent, du type les 10 astuces pour… et autres.
Vraiment d’accord sur tous les points de vue de ce billets. Sauf les derniers mots. Kriisiis est quand même un demi-tocard (en restant dans les termes de ce billet). Un mec qui est relativement bon sur tout ce qui touche au community management mais qui n’a aucune expérience ni réflexion sur la vraie stratégie de marque … donc bof bof à citer en fin de ce billet. Il y a beaucoup mieux.
On pourrait aussi demander à l’expert s’il a déjà été discuter sur un forum 1.0 avec du modo bien coriace.
Et quand je recrute, je demande toujours si dans la vraie vie, il a une vie sociale, associative…bref l’habitude de discuter, de débattre, d’argumenter…
Article très sympa qui me rappelle celui que j’ai pu écrire en 2008 (Cyroul vieux con) : http://www.cyroul.com/tendances/experts-gourous-consultants-digitaux/
Néanmoins, j’ai un peu changé d’avis en me rendant compte que si il y avait beaucoup d’amateurs dans les experts, c’était bien de la faute aux annonceurs qui préféraient :
– payer le prix d’un junior plutôt qu’un senior. A quoi servirait d’avoir une stratégie digitale à plus de 700 € ?
– continuer, par peur de l’inconnu, à travailler avec les mêmes consultants (le spécialiste en eCRM devenu spécialiste en social media).
– continuer, par paresse, à travailler avec les mêmes agences.
Il est évident qu’avec un marché comme celui-là, les faux experts se reproduisent à grande vitesse. Et ils ont bien raison.
@cyroul J’ai encore en tête ton article (Chob, vieux con itou). Je trouve que les annonceurs ont bon dos, et j’ai la conviction que la faute est largement partagée.
En tant qu’annonceur, je fais l’effort de m’intéresser à tous les aspects du web non pour devenir expert mais pour être capable d’en choisir un. J’ai bossé par exemple avec une agence qui a fait du très bon boulot sur un site « 1.0 » (avec des prix à la clef, je sais ce que tu en penses, mais c’est un gage relatif de qualité…) : je leur ai dit clairement que s’ils ne montaient pas en puissance sur les médias sociaux, je prendrais une autre agence, ce que j’ai fait.
Je ne dis pas que les comportements que tu décris n’existent pas, mais que les agences ne font pas toujours le travail de pédagogie nécessaire alors qu’elles sont souvent en avance sur les annonceurs.
Bon article à mettre en parallèle avec : Pourquoi je n’embaucherai jamais un « expert social-media » http://read.bi/mUpdNk
La liste de questions est pertinente mais ne peut donner des réponses de quelques mots et dont le contenu est variable en fonction de l’existant et de l’entreprise. Pour un entretien elles sont trop ouvertes, leurs réponses sont justement le boulot de l’expert … de construire la stratégie en fonction de l’entreprise… non ?
@la perchée : remarquez, il y aura toujours des gens qui seront des experts stratèges (l’approche, la vision globale) et d’autres qui seront experts tacticiens (qui savent comment utiliser à leur meilleur les médias sociaux). Et il n’est pas garanti qu’on retrouve ces deux qualités dans la même personne. Mais il faut savoir aussi quel est notre besoin (un stratège de qualité ou un exécutant de qualité)
@choblab Article particulièrement intéressant, merci. Pour ma part, je pense que l’expert – le vrai – doit savoir embrasser une certaine humilité quant à son savoir … du coup, je vois les coqs qui hurlent être les meilleurs d’un oeil assez suspect 🙂
On peut ajouter les questions suivantes :
1 – Vous avez un budget de xxx euros. Que proposez-vous suite à notre échange ?
2 – Un gros bad buzz vient de nous tomber dessus depuis quelques heures. Que proposez-vous ?
Excellent cet article.
Un prochain article avec les réponses à apporter ça serait super !
Je ne suis pas expert en média sociaux mais ça m’intéresserai de connaître les réponses pour pouvoir encore mieux piéger le bougre 🙂
@pandaranol : a priori, il n’y a pas de réponses toutes faites, j’aurais tendance à me faire une opinion sur la méthodo décrite et sur les expériences menées…
Mon Dieu…
un article censé qui remet enfin les points sur les « i » à beaucoup…
Il ne manque plus quel quelques citations de comptes twitter débilos du genre que tu pointes… ça aurait été drôle… je crois qu’on a en tous un sacré paquet en tête 😉
On pourrait aussi demander au candidat de présenter les actions réussies ou ratées qu’il a pu exploiter pour justifier de son expérience, non ?
Très bon article qui peut s’étendre à un grand nombre de métiers du net :
Les Community Manager
Les experts WordPress
Et ainsi de suite, la liste des usurpateurs est longue comme un dimanche de pluie.
@4h18 Oui, j’aurai pu remplacer expert en médias sociaux par community manager, ça marchait aussi 😉
Toujours le genre d’article vraiment sympa à lire et tellement vrai. Dans le cadre d’une reconversion que j’opère, métiers du livre vers métiers du web (médias sociaux en particulier), je vois de plus en plus d’auto-proclamés experts même étudiants avec juste 2 ans de fac commencer un business là dessus. Et forcement, après le dégoût, une question : « tant qu’à faire, pourquoi pas moi ? » Tout simplement parce que le peu de bonne conscience que j’ai m’interdit de me prétendre expert alors que je ne le suis pas (alors que certains ne s’en privent pas, vous en conviendrez).
Les questions posées sont vraiment pertinentes, plus celles données en commentaires concernant le bad buzz notamment.
Après, ce ne sera toujours qu’un coup d’épée dans l’eau. Les personnes concernées qui liront cet article se trouveront toujours plus professionnelles que le voisin. M’enfin, vous connaissez l’histoire, pas besoin que je vous la lise.
C’est la nouvelle manie de taper sur les experts réseaux sociaux, mais de tous temps il a existé des personnes passionnées, curieuses et intelligentes, qui sans connaissances formelles ont su devenir experts dans leur domaine.
Je trouve cette liste de question sans aucun interet, pour moi quelqu’un pourrait très bien savoir répondre à toutes et reste quand même très mauvais sur les réseaux, en pratique.
La meilleure façon de recruter, c’est pas de poser des questions vides et poseuses, c’est de voir les gens à l’oeuvre.
@la perchée : je viens de me relire 2 fois et je ne vois pas en quoi je tape sur les experts, au contraire. Je pourrais en citer quelques uns de vraiment bons, qui je pense ont appris sur le tas (comment apprendre autrement dans ce domaine ?). La question n’est pas de savoir si quelqu’un peut répondre à tout, c’est la manière qui compte… Et pour recruter (comme agence ou en interne), il « suffit de voir les gens à l’oeuvre » ? C’est très pro comme démarche ! Les réalités économiques et administratives d’un contrat (de travail ou avec un presta) vous sont donc à ce point étrangères ?
C’est un article très pertinent. Il est vrai que ce phénomène de floraison d’experts du web et des médias sociaux (sur Twitter entre autre) est très facilement observable.
Sans avoir dans l’immédiat de question à rajouter, je pense qu’aller voir si le twitto en question possède un blog et si celui-ci est intéressant et de qualité permet d’avoir une première opinion sur ses connaissances.
Par ailleurs, une discussion réelle (pas IRL) peut également constituer un moyen de détecter les tocards…
Excellent cet article. Bien évidemment, des tas de gens vont continuer à surfer sur cette mode en attendant la prochaine.
Questions complémentaires :
– Quels cas de situation de crise ou début de mauvais buzz avez-vous eu à traiter pour vos clients ? Comment avez-vous réagi ? pourquoi ? résultats ?
– Quelles erreurs ne referiez-vous pas ?
– Quelles actions préconisées par vos soins traiteriez-vous différemment aujourd’hui ?
En gros, un peu de concret et une mesure de la capacité à se remettre en cause par rapports à des habitudes et choses « établies ».
Merci Sylvain. J’aime beaucoup les 2 dernières questions, qui impliquent 2 qualités : la capacité à se remettre en cause et celle de tirer des enseignements de ses échecs !