Vous travaillez pendant de longs mois sur un projet en faisant de votre mieux et voilà qu’une personne arrive de nulle part et pratique la critique négative (la plus facile). Les agences et certaines personnes dans les entreprises adorent ce genre d’exercice…
Dans le cadre du projet de refonte web qui me sert d’exemple pour des billets sur le management de projet, j’ai pu évoquer les aléas inhérents à ce type de projet. Changements de cap et velléités graphiques de la direction font partie des éléments qui peuvent venir mettre à mal votre projet. Quand il s’agit d’un projet de grande envergure (intégrer une demi-douzaine distincts sur une même plate-forme), nombreux sont les bâtons qu’on vient planter dans vos roues. Le résultat peut ainsi ne pas être à la hauteur de vos espérances mais il faut pouvoir accepter que la vie en entreprise comporte un certain nombre de contraintes !
Ce que j’ai du mal à encaisser, c’est que l’on vienne critiquer le résultat sans prendre en compte :
- le chemin parcouru et les bénéfices induits par le résultat
- les contraintes posées par le fonctionnement de l’entreprise, les process de validation…
C’est comme si on ne retenait du parcours d’un finaliste de Roland-Garros que sa défaite en finale…
La critique facile est à la fois bête et méchante. La bêtise est de ne pas voir plus loin que le bout de son nez. La méchanceté consiste à critiquer indirectement le travail de ceux qui ont participé au projet. Si un projet dévie et dérive de sa ligne initiale, il y a de fortes chances pour que je ne sois que moyennement fier du résultat. Il n’empêche que cela représente des heures de travail et j’ai du mal à accepter des critiques de personnes qui n’ont pas eu à gérer les contraintes qui ont été les miennes.
Mon conseil aux commerciaux des agences interactives : venez avec des suggestions d’amélioration et non avec des critiques de l’existant. Si je suis à l’écoute des premières, je réserve un accueil polaire aux secondes…
Je ne l’avais jamais révélé : passez la souris sur les liens du menu principal pour avoir un résumé de leur « ligne éditoriale ».