Journalistes, blogueurs, marketeurs et communicants : notre vocabulaire s’enrichit de mots souvent importés d’Outre-Atlantique. Quand la richesse lexicale masque la pauvreté sémantique.
Vous noterez que ce sont précisément les professionnels de la communication qui se rengorgent de mots ronflants. Employées à tort et à travers, les expressions anglo-saxonnes se vident de leur sens et deviennent le vernis écaillé d’une idée superficielle.
La solution ne réside pas dans un fanatisme francophile, qui consiste à imaginer trop tard des équivalents à des mots entrés dans le langage courant. Chercher à faire adopter arrière-guichet au lieu de back-office est ridicule et voué à l’échec.
La solitude face au jargon anglo-saxon mal maîtrisé ne doit pas être une fatalité. Partager ce billet, c’est déjà créer du lien :-)
je vous remercie pour ce billet drôle et tellement vrai ! Le problème avec le jargon, c’est qu’il est justement une non-communication. A l’origine, c’était la langue de la pègre, créée exprès pour ne pas être compris des non-initiés.
Or en présence d’un mot qu’il ne comprend pas, votre interlocuteur décroche. Ainsi, vous mettez votre client dans la confusion. Si au contraire, vous pouvez utiliser des mots simples pour lui expliquer ce que vous faites, vous apparaissez comme un véritable expert. Le jargon, c’est de l’épate !
Hello,
Cette pointe d’humour m’a fait bien rire, de mon côté l’ai l’impression que le fait d’utiliser des termes techniques permet aux entreprises agences / web de pouvoir montrer au client qu’on lui propose un truc « nouvelle génération trop bien ».
Il doit y’avoir aussi le fait que ça reste une manière de pouvoir facturer plus cher au client, parce que tout ça c’est technique… ahah. Bon j’ai jamais été trop fan de ces termes, parce qu’on dirait qu’il y’a toujours cette peur que le marketing devienne trop accessible au grand public… la vulgarisation est pourtant fondamentale.
A bientôt !
Bien vu, l’impact sur la relation client-annonceur et la volonté des agences d’en mettre plein la vue aux annonceurs qui font semblant de comprendre 🙂