L’empreinte numérique des DirComs du Cac40 #WTF

Communication & Entreprise et Occurrence publient le premier baromètre sur l’empreinte numérique des directeurs de la communication du CAC 40. Excellente nouvelle, me direz-vous ? Nous allons comprendre comment ces professionnels construisent leur personal branding, comment ils utilisent les médias sociaux, la part du web dans leur stratégie de communication personnelle. Ça eut pu, sauf que la méthodologie est transparente comme une glasnost version Brejnev et l’analyse aussi étoffée que du papier à cigarette.

L’empreinte numérique couvre la totalité de la présence web d’une personne ou d’une marque. Elle combine :

  • son activisme sur le Web et le Web social mais pas uniquement,
  • sa présence voulue/provoquée mais aussi subie.

Si l’activisme comprend vraiment tout le web (social… et anti-social donc), qu’est-ce que le pas uniquement, formule dont on apprécie autant la clarté que l’élégance ?

La méthode de calcul qui tue

L’empreinte est l’addition de sa longueur (l’étendue de la présence : réseaux sociaux, video, forums, blogs, wikipedia, etc.), de sa largeur (le niveau de présence dans chacune des sources), de sa profondeur (coefficient de poids pour chacune des sources reflétant l’activisme du Dircom, les sources « subies » pèsent moins que des sources « activées »).

Moi qui ne suis pas un matheux, je suis très à l’aise avec la rigueur de cette méthodologie. Par ailleurs, il me semble que cette méthode ne tient compte que du web social, que sont devenus le web antisocial et le pas uniquement ?

Au final, le palmarès se fonde sur une échelle ouverte reflétant l’ensemble de l’empreinte. Ouverte signifie que l’on peut l’améliorer à l’infini.

Effectivement, il y a une bonne marge de progression.

Ces éléments étant posés, le baromètre nous est livré brut de fonderie, sans autre commentaire.

Pour les curieux, sachez que le podium est constitué de :

  1. Pierre AUBERGER – Bouygues
  2. Pierre BAYLE – EADS
  3. Caroline GUILLAUMIN – Société Générale

Certains instituts de sondage commencent à mettre à disposition les données brutes recueillies. Je suggère donc à Communication & Entreprise et Occurrence de leur emboîter le pas et de rejoindre sans plus attendre le mouvement Open Data. Leur observatoire risquerait de devenir intéressant.

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Un commentaire

  1. C’est quand même vraiment de la branlette ces affaire de metrics inutiles…
    Franchement, ça fait partie de ces choses qui m’échapperont toujours…

Les commentaires sont fermés, pas moi.