En 2014, si les recruteurs ont bien intégré le digital dans leurs pratiques, des disparités demeurent dans l’usage des médias sociaux. Tour d’horizon de ce qu’il faut retenir de l’enquête menée par RegionsJob.
Les sites emploi très utilisés par les recruteurs
Une grande majorité de recruteurs se sont appropriés les sites emploi et RH. Que ce soit pour leur veille métier, pour s’informer (86 %) ou pour communiquer sur leur marque employeur et leur offres d’emploi (78 %), les sites spécialisés se sont imposés dans les pratiques des recruteurs.
Un usage plus contrasté de Google et des médias sociaux
48 % des entreprises googlisent les candidats : si l’information trouvé sur Internet est un facteur important, il n’est cependant pas décisif pour les 2/3 d’entre eux.
Plus de la moitié des recruteurs déclarent utiliser les médias sociaux pour recruter, mais 50 % estiment les retombées moyennes. L’histoire ne dit pas ce que l’on entend par utiliser les médias sociaux dans le cadre d’un recrutement. Si on se contente de relayer une offre d’emploi automatiquement sur Facebook , on peut comprendre que le ROI ne soit pas au rendez-vous ! D’autant que 50 % avouent y passer moins d’une heure par semaine. Pourtant,plus d’un tiers ont déjà finalisé un recrutement à la suite d’un contact via un réseau social. Dites-moi, avec moins d’une heure par semaine, c’est plutôt efficace, non ?
Quelles conséquences pour les candidats ?
Les recruteurs attachent particulièrement d’importance à quelques facteurs, que vous devez donc soigner :
- les recommandations positives des relations professionnelles => a priori sur Viadeo et LinkedIn.
- les prises de parole pertinentes (blogs, médias sociaux) sur votre secteur d’activité => construisez votre légitimité
- les informations contradictoires par rapport au CV => veillez à avoir une présence cohérente (plus vos profils sont nombreux, plus il vous est difficile de vérifier cette cohérence, surtout sur la durée).
- une mauvaise orthographe ! => c’est un point qui exige une vraie discipline, en particulier sur les Twitter ou Facebook où l’instantanéité et la brièveté des prises de parole risquent d’entraîner une baisse de vigilance.
En cas de doute sur votre capacité à maîtriser votre présence en ligne, le mieux est encore d’être invisible : moins d’1 recruteur sur 5 estiment qu’aucune information joue en la défaveur d’un candidat. A pondérer probablement en fonction de votre secteur d’activité… En effet, les cadres supérieurs (82 %), en particulier les profils commerciaux, de l’informatique et de l’ingénierie, font partie des cibles privilégiées des recruteurs sur les médias sociaux.
Découvrez l’enquête de RégionsJob dans son intégralité
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