Le rapport « The 2011 State of Community Management » vient d’être diffusé. On mesure à cette occasion le fossé qui sépare la France et les Etats-Unis dans ce domaine, voir à ce sujet Médias sociaux en France : l’enquête qui fait peur.
Les Français s’inscrivent encore trop souvent dans un schéma où l’on se focalise encore sur les outils, surtout parce que la mutation culturelle n’est pas faite. On prend les médias sociaux par le petit bout de la lorgnette, en les réduisant à de simples moyens pour faire de la com’ ou du business. Le community management n’est pas une pratique intégrée par tous les collaborateurs, mais réservée aux spécialistes (réels ou prétendus) des médias sociaux. Trop souvent esseulés dans leur organisation, ils sont à la merci de messages non validés à temps, le crash d’Air France sur Twitter et Facebook étant le dernier exemple en date.
Les Etats-Unis ont réussi à industrialiser le community management, avec l’efficacité qu’on leur connaît. Tout n’est pas transposable en France mais il y a au moins matière à réflexion et à inspiration.